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Lorsqu’elle a présenté le monde à evermore, son neuvième album studio et sœur de folklore, Taylor Swift l’a dit ainsi: «je Me Sentais moins comme si je partais et plus comme si je revenais.»
C’est une déclaration énorme, surtout de la part d’une artiste qui s’est réinventée avec presque tous les albums précédents. Comme elle l’a noté dans une déclaration accompagnant la sortie de evermore le 11 décembre, beaucoup de ses albums peuvent être clairement divisés en époques concrètes, chacune avec leur propre personnalité: 1989 a explosé sur la scène en 2014 au milieu d’un éclat de paillies et de confettis, tandis que la réputation de 2017 a mis fin à un chapitre de silence avec un retour dessiné au rouge à livres noir.
En 2019, elle a échangé de la peau de serpent contre des ailes de papillon comme Lover a capturé nos cœurs dans toute sa gloire pastel et de célébration. Toutes ces époques reflètent Swift en tant que musicienne – elle est un collage de toutes les versions d’elle-même qu’elle a toujours été comme nous sommes tous – mais en faisant du folklore et toujours plus, la chanteuse est entrée dans une forêt où les arbres et les fleurs étaient ornés de morceaux familiers de son cœur. Ce n’était pas tellement qu’elle créait encore un nouveau Taylor; Cette fois, elle rentrait vraiment à la maison.
À bien des égards, c’est aussi l’expérience d’être un fan de Taylor Swift: écouter une chanson et croire que cet étranger total (et extrêmement célèbre) connaît en quelque sorte les rouages les plus profonds de nos cœurs. A travers chacun de ses albums, nous avons parcouru différentes parties de nous-mêmes, différents chapitres de nos vies. Demandez à n’importe quel fan et ils vous diront: c’est comme si elle écrivait sur moi — peu importe la précision des paroles.
«Qu’elle vous fasse penser à votre premier amour, à votre ancienne meilleure amie, au plus grand désespoir dont vous ne vous reposerez jamais, à votre enfance, à votre pouvoir oublié ou à votre grand-mère, la résonance fait écho à ces endroits profonds que personne ne touche ou ne voit», s’accorde Natalia Vela, une Swiftie de 32 ans de Houston. «Ça donne des frissons. J’ai plaisanté avant que Taylor a regardé dans mon journal pour inspo. «(c’est une blague que beaucoup d’entre nous ont faite, moi y compris, parce que Taylor Swift sait toujours. «All Too Well» a-t-il vraiment été écrit au sujet de Jake Gyllenhaal, par exemple, ou s’agit-il de chacune de nos fractures les plus douloureuses? Les deux, sans doute.)
La musique de Swift résonne de manière inexplicable, même si elle ne parle pas de ses propres expériences. Les paroles de Swift ne sont plus liées à ses ex-petits amis. Les chansons de evermore sont majoritairement des histoires fictives. Elles font suite aux récits introduits dans folklore. Swift mentionne qu’il y a 17 contes qui se reflètent ou se recoupent. Sa musique crée une sensation d’être profondément compris. Les paroles de Swift sont une source d’identification pour de nombreux auditeurs.
Les histoires de folklore et evermore sont enracinées dans l’expérience humaine. Elles explorent l’amour qui passe du technicolor au gris. Les chansons évoquent des affaires secrètes et des amitiés perdues. Swift chante sur une femme imaginaire nommée Dorthea. Elle se demande si cette personne est toujours la même qu’elle a connue autrefois. Les chansons reflètent la réalité de relations qui changent avec le temps. Les paroles évoquent la nostalgie et la complexité des relations humaines.«— mais elle chante aussi quiconque a déjà ressenti une douleur indescriptible pour une personne qu’elle connaissait.
Les souvenirs de la grand-mère de Swift dans “marjorie” sont spécifiques et émouvants. Les paroles évoquent le regret de ne pas avoir posé assez de questions. La chanson touche profondément tous ceux qui ont connu une perte déchirante. Elle exprime le désir de pouvoir revenir en arrière pour faire les choses correctement. Les paroles évoquent le sentiment de désespoir face à une perte irréparable. Ces paroles résonnent avec ceux qui ont pleuré une perte indicible. La chanson capture l’essence de ces moments précieux qui nous échappent.
N’oublions pas que folklore et evermore sont sortis pendant une pandémie mondiale. Le monde était en pause, en attente d’un meilleur avenir. Nous avons été forcés de nous tourner vers l’intérieur, de nous reconnecter avec notre authenticité. Ces albums ont été créés par Swift pour elle-même et ont été partagés avec les fans. Ils nous ont donné l’occasion de plonger profondément en nous-mêmes. La musique de Swift nous a permis de faire face aux pertes et de trouver du réconfort. Elle exprime l’expérience commune de chercher une lueur d’espoir dans des temps difficiles.
«Je Me Suis sentie tellement vidée cette année», remarque Lacey*, une fan de 27 ans du Missouri. «Quand le folklore est sorti, il a ravivé mon esprit, et m’a encouragé à enfreindre les règles par lesquelles je Me Suis toujours mesuré quand il s’agit de créer. Toujours a le même effet, tout en m’éviscérant avec des paroles qui frappent trop près de chez moi.» Elle ajoute que “la ruée vers l’or” a particulièrement eu un impact sur ses émotions, citant le lyrique “tomber, c’est voler jusqu’à l’écrasement des os” comme celui qui a déchiré directement dans son cœur. «La musique de Taylor continue de m’aider à m’ouvrir et à reconnaître en moi des choses que j’aurais pu être incertaine de prétendre. Ses paroles m’ont aidé à donner des noms à des parties de moi-même que je suis en train d’aimer.»
Et là réside la magie de evermore de Swift: l’album est à la fois une révélation et un comptage, permettant à son auditeur de confronter leurs secrets les plus profonds et leurs rêves les plus fous — parfois les deux à la fois. Swift l’a dit sans détour; Evermore est un cadeau pour les fans, une façon de se sentir proche d’elle, les uns des autres et nous-mêmes pendant une saison où nous avons plus que jamais besoin de cette connexion. «Je n’ai pas encore rencontré le nouveau moi», chante Swift sur la piste 7, «happiness». Aucun d’entre nous n’a; Mais parmi toutes les incertitudes et les points d’interrogation qui nous attendent, nous avons sa musique comme une bouée de sauvetage pour nous guider, nous pousser à poser les questions difficiles, et surtout, nous faire savoir que nous ne sommes jamais seuls.
* les participants aux entrevues ont demandé que seuls leurs prénoms soient utilisés.